Nous désignerons demain le rapporteur pour avis du projet de loi relatif à l'égalité réelle outre-mer, de même que le rapporteur de la proposition de loi - examinée à l'Assemblée nationale cette semaine - portant adaptation des territoires littoraux au changement climatique, dont le groupe socialiste vient de demander l'inscription en séance publique dans son espace réservé du 11 janvier. Nous examinerons cette proposition de loi en commission le 21 décembre.
Monsieur Janaillac, nous sommes très heureux de vous accueillir, pour la première fois depuis votre prise de fonctions, le 4 juillet dernier, à la tête du groupe Air France-KLM. Quel constat dressez-vous de l'état du groupe, de ses forces et de ses faiblesses, de son positionnement commercial et de sa situation financière et sociale ? Les Français sont très attachés à cette entreprise qui porte le nom de notre pays. Nous avions auditionné vos prédécesseurs. La situation sociale n'est pas simple, bloquant des évolutions pourtant indispensables dans un environnement concurrentiel. Vous avez déjà pu faire des propositions dans votre nouveau plan Trust Together, succédant aux plans Transform 2015 et Perform 2020. A-t-il plus de chance d'aboutir que les précédents ? Le groupe relèvera-t-il les défis pour cesser de perdre des parts de marché ? Air France ne bénéficie pas de la croissance du trafic aérien mondial...
Vous avez annoncé la création d'une nouvelle compagnie pour concurrencer les vols à bas coûts et les compagnies du Golfe sur des lignes long-courrier que vous qualifiez d'hyper compétitives. Quel sera son positionnement commercial au sein du groupe ? Comment ce projet complètera-t-il efficacement les autres compagnies du groupe ? Comment est-il perçu dans l'entreprise ? Toute entreprise a besoin d'investir et de renouveler sa flotte ; ce n'est pas facile lorsque les résultats financiers ne sont pas au rendez-vous. La situation financière s'est améliorée sur les derniers exercices, mais surtout grâce à la réduction du coût de l'énergie. Pouvez-vous nous en dire plus sur le projet de filialisation des activités de maintenance ?