Monsieur Janaillac, vous tenez des propos de vérité, c'est courageux. L'équation est difficile : éteindre la crise sociale, devenir compétitif, rééquilibrer l'accord entre Air France et KLM, réduire l'endettement... tout cela en respectant l'engagement de votre prédécesseur, aucun plan de départs en retraite avant 2018. Je reprends l'expression de mon collègue à mon compte, le groupe a chaussé des semelles de plomb ! Faut-il faire voler plus les avions, à des prix plus compétitifs ? Quelles sont vos intentions sur le long-courrier, le moyen-courrier, les liaisons franco-françaises ? Avez-vous prévu dans le nouveau plan un service minimum les jours de grève, ces épisodes qui détruisent l'image de la compagnie ?