Je vous remercie de ces éléments d’information, monsieur le secrétaire d’État. Ceux-ci restent toutefois insuffisants à mes yeux. En effet, tant qu’on ne relancera pas la production d’un vaccin contre le BCG en France, on ne pourra pas résorber cette pénurie.
Selon certains médecins, le vaccin polonais fabriqué par le laboratoire Biomed-Lublin n’offre pas toutes les garanties sanitaires, notamment en termes d’effets secondaires ; ce point mérite des éclaircissements. Son utilisation entraîne également un surcoût pour la collectivité et des difficultés budgétaires supplémentaires.
La vaccination constituant l’un des piliers de la politique de santé en France, l’État doit s’attacher à résoudre ce problème dans les meilleurs délais et de la meilleure manière qui soit.