Les concurrents les plus directs de nos stations d’Isère, de Savoie et de Haute-Savoie ne sont pas les autres stations françaises, mais celles d’Autriche, d’Italie ou de Suisse. La France n’est pas une île ! Voulons-nous tirer nos stations vers le haut ou vers le bas ?
Je comprends l’importance de développer toute une série de politiques en direction des autres territoires, mais, si l’on veut que nos stations demeurent compétitives à l’échelle mondiale, nous devons aussi nous adapter à cette concurrence. À ne rien faire, nous allons stagner et ces stations étrangères vont continuer d’attirer la clientèle hors de France.
M. Hervé a raison de souligner que nos touristes regardent non seulement la qualité de l’enneigement et de l’hôtellerie, mais aussi le niveau de développement des services. Ne restons donc pas dans une approche franco-française.