J’entends que la présence de cette maladie dans le Bargy serait due à l’absence de sélection naturelle. Connaissant bien la géographie de ce massif, j’estime pour ma part qu’elle tient plutôt à l’absence de régulation de la population, le bouquetin n’étant pas chassable en France. Je doute que l’introduction d’un grand prédateur comme le loup puisse être une solution…
Monsieur le rapporteur, l’on peut s’inquiéter de faiblesse des moyens affectés à l’ANSES. Je partage volontiers cette préoccupation.
Cela étant, les connaissances scientifiques sur la fièvre de Malte chez l’homme et la brucellose chez le bouquetin sont stables. Elles permettent à une autorité telle que l’ANSES de délivrer un avis assez rapidement.
Cet amendement a été rédigé en lien avec notre collègue député Bernard Accoyer. Une fois que l’ANSES a rendu son avis, les décisions administratives et politiques nécessaires, parfois difficiles à faire accepter par le monde environnemental, peuvent être prises : plus la procédure sera rapide et cohérente, plus l’action publique en vue de la résolution des problèmes sera efficace.
On parle du bien-être animal dans les abattoirs, mais pas des bouquetins malades du Bargy, ni des troupeaux victimes du loup ! Soyons cohérents ! Monsieur le ministre, agissons de manière rapide et efficace pour résoudre définitivement cette question des bouquetins malades dans le Bargy !