Même avis, pour les mêmes raisons.
Le loup est protégé par la convention de Berne de 1979 et relève, à ce titre, d’un traitement particulier. Il appartient donc aux seules autorités de l’État de faire procéder à la capture ou à la destruction d’un loup.
Par ailleurs, je ne suis pas du tout persuadé qu’adopter la disposition proposée rendrait service aux maires, au contraire ! L’AMF, consultée par le rapporteur, s’est prononcée contre. Les maires se trouveraient pressés par les uns de détruire tous les loups de France et de Navarre, par les autres de les préserver ! Il n’est pas possible d’avoir 36 000 gestions différentes de ce problème !
La ministre de l’environnement a fortement augmenté le quota, tout en restant dans le cadre de la convention de Berne. Les choses sont équilibrées. Ne déstabilisons pas un dispositif qui ne fonctionne pas si mal, même si je comprends la grande colère et la désespérance des bergers qui voient leurs troupeaux attaqués par des loups ou des chiens errants.