Nous sommes tous d’accord pour mettre en place une gestion différenciée. Dans cette perspective, il faut reconstruire un service public permettant que le loup, qui est un animal très intelligent, ne s’approche pas des humains. L’État a su le faire dans le passé.
Nous ne sommes pas dogmatiques : il est de l’intérêt tant des défenseurs de l’environnement que des éleveurs que l’on puisse stabiliser les populations de loups et trouver un équilibre. Nous y travaillons, mais les choses peuvent évoluer très vite dans un sens ou dans l’autre.
Par ailleurs, il n’existe pas aujourd’hui de certification des élevages de patous. La plupart de ces animaux, qui représentent une solution élaborée dans l’urgence, sont élevés à l’étranger. Nous devons aborder ce sujet tout à fait important de manière globale. Il y a de bons et de mauvais patous, et ces chiens constituent pour l’homme une plus grande menace que le loup. Nous devons continuer à rechercher un équilibre.