La protection se joue en France – elle a été mise en œuvre au travers du rétablissement de nos comptes publics –, mais aussi au sein de l’Union européenne. Cela signifie qu’il nous faut lutter contre les conditions dans lesquelles s’effectue le détachement d’un certain nombre de travailleurs en Europe. Nous avons réussi à modifier la directive de 2014, nous réussirons à modifier celle de 1996. À cet égard, je sais pouvoir compter sur la totale mobilisation de Mme la ministre du travail.
La France ayant été en première ligne au cours des quatre dernières années pour la croissance en Europe, elle doit faire en sorte que le plan Juncker, doté d’une première enveloppe de 300 milliards d’euros, puisse être abondé de 500 milliards d’euros supplémentaires pour développer les projets de demain dont l’Union européenne a besoin, que ce soit dans le domaine de l’écomobilité, des transports, des énergies renouvelables ou de l’équipement numérique.
Sur tous ces sujets, nous devons continuer d’agir au sein de l’Europe, et c’est au cours des cinq prochains mois que cela va se jouer. Je sais également pouvoir compter sur l’ensemble des ministres concernés, en particulier sur M. le secrétaire d’État chargé des affaires européennes, pour mener ce combat sans trêve, sans pause, afin que les voix de l’espérance, dont celle de la France, puissent être entendues.
Les cinq prochains mois seront, j’y insiste beaucoup, importants pour prendre des décisions sur des dossiers qui, pour un certain nombre d’entre eux, sont en cours dans des domaines fondamentaux. §Je pense à l’emploi et à la formation des jeunes notamment.