Je le dis dans cette assemblée, qui est aussi l’assemblée des collectivités locales : je suis fier de la générosité de maires de toutes sensibilités politiques, de droite comme de gauche, d’authentiques républicains considérant que la France ne serait plus la France si elle n’accordait pas sa protection à ceux qui sont persécutés dans leur pays. Oui, je suis fier que 465 communes aient accepté d’accueillir ces femmes et ces hommes. Il s’agit non pas de procéder à la régularisation de migrants en situation irrégulière, mais simplement d’accorder une protection à des femmes et des hommes relevant du statut de réfugié en France.
Je suis également fier d’être à la tête d’un gouvernement qui continuera de se battre pour que la France en Europe joue un rôle majeur dans les processus de relocalisation et de réinstallation des réfugiés.
Je suis fier aussi d’être à la tête d’un gouvernement qui, sur ces questions, qui peuvent susciter des peurs légitimes et des interrogations compréhensibles, s’adressera à chaque instant à l’intelligence de notre peuple plutôt qu’à ses instincts, afin de ne pas abaisser le niveau du débat politique.