M. Jacques Mézard. Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, il est des hommes dont les qualités sont sublimées dans les difficultés. Vous êtes de ceux-là, monsieur le Premier ministre. Au cours de ce quinquennat difficile, vous avez eu la charge de combler certaines brèches ouvertes dans le rempart de l’exécutif : Europe, budget, intérieur, Matignon aujourd'hui. Que n’êtes-vous arrivé plus tôt ! Nous vous avons attendu trop longtemps !