Les digues et les ouvrages incompatibles avec les lois sur l’environnement et sur l’eau sont ceux qui ne sont pas équipés de passes à poissons permettant la montaison et la dévalaison. Pour les autres, il ne s’agit pas, bien entendu, de les démolir.
Les agences de l’eau donnent des conseils de financement pour les digues qui n’ont pas été entretenues par leurs propriétaires, souvent des propriétaires privés qui n’en ont plus d’usage. Ces digues doivent être effacées parce qu’elles ne sont pas équipées de passes à poissons, au détriment du milieu naturel, empêchant notamment la dévalaison des granulats.
Il faut protéger l’environnement, ce qui permet de conforter les usages. Il serait bien plus raisonnable de chercher dès à présent à construire des turbines hydroélectriques – il existe d'ailleurs des avancées sensibles dans ce domaine –, qui permettent au fil de l’eau, sans empêcher la continuité écologique, de produire une énergie remarquable, puisque renouvelable.
L’amendement proposé me paraît donc parfaitement soutenable, à la fois pour l’activité et pour le milieu.