Au travers de cet amendement, qui a pour objet la lutte contre les déserts médicaux, nous restons dans le même secteur d’activité. Le Gouvernement recherche en effet toutes les solutions possibles, efficaces et pragmatiques, pour que des médecins, notamment généralistes, s’installent.
Il s’agit ici d’apporter une solution à des personnes qui, faute d’avoir pu soutenir leur thèse dans les délais réglementaires, ne peuvent aujourd’hui s’installer comme généralistes.
Avant que la médecine générale ne soit reconnue en 2004 comme une spécialité, ces étudiants ne passaient pas le concours d’internat et avaient le statut de résident. Après l’obtention du diplôme d’études spécialisées, le DES, ils disposaient d’un délai de trois ans pour soutenir leur thèse.
À la suite de cette réforme, toute référence aux résidents a été abrogée. En conséquence, il n’est plus possible pour eux de demander une dérogation pour soutenir leur thèse hors délai. Les syndicats de jeunes médecins généralistes estiment qu’au moins une centaine de personnes est concernée et est prête à exercer la médecine, une fois leur thèse soutenue.
Si cet amendement est adopté, nous espérons bien évidemment que ces médecins iront s’installer dans la ruralité ou en montagne.