À mon sens, c’est ainsi qu’il faut œuvrer. Bien entendu, nous ne sommes pas tous les mêmes ; nous n’avons pas les mêmes convictions ni les mêmes engagements, et il faut que nos différences existent. Seulement, lorsque l’intérêt général l’exige, et la montagne l’exigeait, il vaut mieux cultiver nos convergences que nos divergences. Aussi, nous avons choisi de travailler la main dans la main.
Au-delà, je crois aussi que nous envoyons un beau message à la Nation, à nos concitoyens, en montrant qu’il y a des femmes et des hommes de bonne volonté au Parlement, qui savent dépasser les invectives et les affrontements pour se parler, se comprendre, se faire confiance quand c’est nécessaire pour trouver un point d’équilibre. Nous avons réussi cela dans l’intérêt de la montagne, et je m’en réjouis.
Je remercie M. le président de séance, ainsi que toutes celles et tous ceux qui ont présidé à nos travaux, M. le président de la commission de l’aménagement du territoire, les présidents des commissions saisies pour avis, qui m’ont auditionné, ainsi que Mme et MM. les rapporteurs, de leur implication personnelle, de leur compréhension et de leur connaissance parfaite des sujets, sans oublier toutes les sénatrices et tous les sénateurs ayant participé à nos débats.
Il y a ici quelques spécialistes du sujet, comme M. Bouvard – un dispositif fiscal porte même son nom –, M. Bertrand, M. Roux, et d’autres, mais nous avons tous œuvré ensemble, dans l’intérêt général, faisant naître un beau moment de vie parlementaire. La montagne s’en souviendra, car nous avons vraiment amélioré les choses.
Il me reste à souhaiter que la CMP soit conclusive et, enfin, à remercier mes collaborateurs, qui nous ont accompagnés durant tous ces débats.
Mesdames, messieurs les sénateurs, nous avons passé trois nuits ensemble, trois nuits de bonheur, dans l’intérêt de la montagne et de ses habitants.