Madame la secrétaire d’État, vos explications, technocratiques au possible, ne m’ont pas fait saisir le début du commencement d’une raison qui rendrait impossible ce que propose M. Yung.
Je souscris sans réserve au propos de Michel Bouvard, mais, plus généralement, je dois dire que je ne comprends pas l’attitude que l’on adopte à l’égard des Français de l’étranger. On crée des ministères pour eux, on répète à l’envi qu’ils sont une force pour la France et on se félicite qu’ils fassent des allers-retours, qu’ils rayonnent à l’extérieur puis qu’ils reviennent, mais, dès qu’on pourrait prendre la moindre mesure pour leur faciliter la vie, on dit : impossible, cela poserait des problèmes trop compliqués…
Si nos compatriotes de l’étranger sont une force, il serait temps que les gouvernants, de gauche ou de droite, se décident à s’en servir ! Je voterai donc l’amendement de M. Yung.