Je souscris à votre analyse, chère collègue, l’agriculture connaît bien une crise majeure. Certaines coopératives agricoles, en effet, utilisent des installations électro-intensives, pour mener des opérations qui consomment beaucoup d’énergie.
Néanmoins, le tarif qu’il est proposé d’étendre, par le biais de cet amendement, à ces coopératives est extrêmement bas : 0, 5 euro par mégawattheure, soit le tarif applicable aux installations hyperélectro-intensives, contre 2 euros à 7, 5 euros pour les installations électro-intensives, et alors que le tarif normal est de 22, 50 euros. Il aurait pour effet de provoquer une perte de recettes de TICFE considérable.
La commission émet donc un avis défavorable.