Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du 16 décembre 2016 à 14h30
Loi de finances rectificative pour 2016 — Article 24 septies

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Je ne voterai pas cet amendement.

Je suis un peu surprise par les arguments de Marc Laménie : la France et l’Europe recourent de manière marginale à l’importation d’huile de palme. Cette huile importée en Europe dans des proportions infinitésimales est essentiellement de l’huile destinée à l’alimentation et non aux biocarburants.

Je vous rappelle par ailleurs que la précédente mesure de taxation de l’huile de palme avait failli nous poser de graves problèmes diplomatiques. Si l’huile de palme était devenue une source de revenus importante pour la France, je comprendrais que l’on défende la culture du colza, mais ce n’est pas du tout le cas !

Enfin, sur le plan environnemental, il faut savoir que la production d’huile de palme suppose que l’on exploite beaucoup moins de surfaces, que l’on utilise beaucoup moins d’eau ou de produits agricoles que n’importe quelle autre culture, comme celle du colza, par exemple. En termes d’environnement et d’utilisation des sols, la production de biocarburants issus de l’huile de palme pose donc moins de problèmes que la production de biocarburants qui seraient issus de nos cultures locales.

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