… et des dégâts créés par la production intensive et de la présence de produits chimiques, considérés comme illicites sur le marché européen, à l’intérieur de l’huile de palme produite.
Je ne vais pas crier « Achetons français » ; je dirais plus facilement « Achetons européen » et, mieux encore, « Achetons local » !
Quand on voit les différences de fiscalité entre l’huile de colza, l’huile d’olive et l’huile de palme, il semble évident que l’on cherche à favoriser l’huile de palme pour des raisons diplomatiques. Il existe en effet un accord politique entre la France et le gouvernement indonésien, qui explique que son pays est confronté à une montée de l’islamisme et que ses ressources touristiques sont menacées par les attentats, et nous demande de lui acheter son huile de palme parce que c’est sa seule solution.
Lorsque l’an dernier le Sénat a voté, à ma surprise, l’amendement sur l’huile de palme, le surlendemain j’étais sommé par le ministre du commerce indonésien de lui donner des explications ! Sommes-nous toujours un pays souverain ou préférons-nous suivre une logique digne de la Realpolitik ? Il est temps de légiférer pour le bien de nos producteurs et de nos consommateurs !