… à l’idée d’un passage d’une TVA haute à des TVA médianes, puis à une TVA réduite. On se dit que l’on va faire plaisir à quelques lobbys et, plus légitimement, on porte quelques ambitions pour le pays et l’on pense que cela sera utile.
Très sincèrement, il n’y a pas de débat sur l’histoire de la TVA. C’est sur son taux que porte le débat. Je le dis gentiment à Vincent Delahaye, on ne peut pas soutenir des candidats qui sont pour l’augmentation de TVA et se pointer au Sénat de la République française en demandant une baisse de la TVA pour telle ou telle corporation. À un moment, il faut avoir le sens de la mesure, de la cohésion et de l’équilibre. Nous continuerons à en débattre.
Albéric de Montgolfier, avec la sagesse propre à la commission des finances, à sa présidente et à ses collègues, continuera à conduire la discussion de façon sage, parce qu’il s’en remettra toujours à la sagesse du Sénat. Mais je préférerais que l’on aille un peu plus vite sur ces sujets, pour pouvoir avoir de vrais débats sur les questions des finances publiques dans le cadre de ce projet de loi.
Cela vaudrait peut-être mieux que de faire la caricature d’une forme de super conseil général, où chacun se pointe avec sa revendication, par exemple pour son centre équestre.
Ou même pour son zoo, monsieur Gattolin ! Je sais que vous êtes attentif à la préservation de l’équilibre financier et à la réduction de la dette. Vous êtes d’ailleurs souvent plus soucieux d’augmenter les impôts que de les réduire, pour des raisons qui vous appartiennent.