Les arguments du Gouvernement sont tout à fait recevables et cohérents mais ne satisfont pas totalement les membres du groupe socialiste et républicain. Le rapport du comité pour la stratégie nationale de l'enseignement supérieur (StraNES) avait en effet préconisé l'exclusion de ces dépenses du calcul des déficits publics et l'on constate bien actuellement que les candidats à la fonction présidentielle s'accordent sur la nécessité de passer à une nouvelle étape de la construction européenne. Le groupe socialiste et républicain est donc partagé entre sa volonté de soutien au Gouvernement et son souci d'infléchir les politiques européennes en faveur de l'enseignement supérieur. Il s'abstiendra sur cet amendement.