La réponse du Gouvernement est invariable. Toutefois, pourquoi ne pas avoir traité la réforme dans son ensemble en y incluant les lycées ?
Madame la secrétaire d’État, vous invoquez la création de 450 postes supplémentaires, que je ne conteste pas. Je fais simplement observer la faiblesse et le saupoudrage des moyens déployés. Surtout, j’insiste sur ce point : au sein des académies, on ignore toujours tout de la répartition de ces moyens, établissement par établissement !
Je m’inquiète de ce qui pourrait résulter de ces mesures. En particulier, j’ai peur de voir les lycées exclus de l’éducation prioritaire.
Dans le département dont je suis l’élue, ce sont surtout des lycées d’enseignement professionnel qui sont concernés. On connaît le rôle joué au titre de la remédiation par ces lycées, qui proposent des diplômes à des jeunes et, ainsi, évitent qu’ils ne quittent le système scolaire sans qualification. Cette perspective me navre profondément !
Par votre intermédiaire, j’attire l’attention du Gouvernement sur une tribune que 300 universitaires ont publiée dans Libération le 12 janvier dernier. Les signataires appellent urgemment à la publication de cette carte scolaire, que je réclame moi aussi.