Intervention de Daniel Chasseing

Commission des affaires sociales — Réunion du 1er février 2017 à 9h35
Table ronde sur la problématique de la qualité de vie au travail des personnels hospitaliers avec des représentants des syndicats infirmiers

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

Merci pour vos explications. Nous avons bien conscience des difficultés et des dysfonctionnements de l'hôpital. Qu'une infirmière passe de pédiatrie à un service de réanimation sans y être formée en est le témoignage. Il est évident que son stress n'en pouvait qu'être accru. Les chefs de service sont de plus en plus absorbés par les tâches administratives et ne prennent plus le temps d'échanger avec leurs équipes. De même, le dialogue avec les malades n'est plus suffisant alors qu'il fait partie du traitement. Évidemment, la mise en place des 35 heures a ôté, d'un coup, 10 % de la force de travail - comme si l'on avait supprimé 80 000 des 800 000 postes de l'Assistance publique. Progrès social ? Si l'État n'avait pas les moyens de compenser, il ne fallait pas le faire. Le résultat est une embolisation des urgences. Quant aux GHT, n'en faisons pas le procès avant qu'ils soient mis en place. Avec le GHT, des chefs de clinique devront peut-être aller régulièrement dans des établissements secondaires pour maintenir le service. Ce n'est pas une mauvaise chose.

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