Intervention de Gérard Larcher

Réunion du 9 février 2017 à 11h30
Dépôt du rapport annuel de la cour des comptes

Photo de Gérard LarcherGérard Larcher, président :

Monsieur le Premier président, monsieur le rapporteur général, c’est avec un grand plaisir que nous vous accueillons au Sénat pour la présentation du rapport annuel de la Cour des comptes.

Je connais l’attention que vous portez au Parlement et je tiens à vous remercier personnellement de votre présence parmi nous aujourd’hui, ainsi que de vos fréquentes interventions devant nos commissions. La Cour des comptes est en effet souvent sollicitée par les commissions permanentes et les délégations du Sénat, à commencer, bien sûr, par les commissions des finances et des affaires sociales.

Au cours de l’année 2016, la commission des finances a pu bénéficier de l’éclairage de la Cour sur des sujets aussi variés que la journée défense et citoyenneté, l’état et la compétitivité du transport aérien, l’enseignement français à l’étranger, le financement des opérations extérieures de la France ou, encore récemment, l’efficience des dépenses fiscales relatives au développement durable.

La commission des affaires sociales a, quant à elle, pu bénéficier, pour l’exercice de ses fonctions de contrôle, de l’expertise de la Cour des comptes sur la prévention des conflits d’intérêts en matière d’expertise sanitaire, ainsi que sur l’adaptation aux besoins des moyens matériels et humains consacrés à l’imagerie médicale.

Ces sollicitations illustrent l’attention que porte le Sénat aux observations et aux recommandations formulées par la Cour.

La remise du rapport annuel de la Cour des comptes est toujours un moment très attendu pour l’analyse critique qu’elle offre de nos finances publiques – le nombre de mes collègues présents en témoigne – a fortiori en cette année de transition où les options politiques des uns et des autres en matière budgétaire et fiscale seront soumises au verdict des urnes.

La situation de nos finances publiques est aujourd’hui loin d’être satisfaisante, de surcroît dans un contexte qui nous pousse à craindre des évolutions budgétaires négatives.

Vous l’aurez donc compris, monsieur le Premier président, c’est avec le plus grand intérêt et toute notre attention que nous allons à présent vous écouter présenter le rapport annuel de la Cour des comptes, avant d’entendre Mme la présidente de la commission des finances et M. le président de la commission des affaires sociales.

Monsieur le Premier président, vous avez la parole.

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