Les missions de service public du nouvel établissement ont été volontairement et précisément définies, en prenant en compte à la fois les valeurs et les acquis de cet acteur historique, qui fonctionne depuis 1946, a pris une place importante dans l’histoire de la formation professionnelle et a permis à des personnes éloignées de la formation et de l’emploi de retrouver un parcours professionnel.
Nous avons confiance dans la solidité de ce modèle, dans l’expertise et dans l’expérience des salariés de cet établissement, qui entrent à présent dans une nouvelle période et voient s’ouvrir de nouvelles perspectives, mieux adaptées à notre temps et permettant de répondre aux enjeux économiques, sociaux et territoriaux auxquels notre pays et ses territoires sont confrontés.
Cette transformation représente une opportunité considérable pour conforter la cohésion sociale et territoriale en matière de formation, réaffirmer notre volonté de porter attention à tous les publics sur tous les territoires – là encore, monsieur le rapporteur, vous avez beaucoup insisté sur ce point – et marquer la confiance de l’État dans ce nouvel opérateur, contribuant au service public, ainsi qu’à ses salariés, qui peuvent désormais se tourner vers l’avenir et la réussite de l’ambition qui est désormais la leur.
Je tiens en conclusion à saluer le travail de M. le rapporteur Michel Forissier, toujours exigeant et sans concession sur un sujet qu’il connaît bien et depuis longtemps. Je veux souligner ici la qualité de son rapport. Je voudrais aussi remercier les membres de la commission des affaires sociales du Sénat d’avoir largement approuvé ce projet de loi, qui avait été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 19 janvier dernier. Je me tiens naturellement à votre disposition pour répondre à toutes vos questions à l’occasion de ce débat.