C'est paradoxal : nous avions une activité équilibrée qui ne faisait appel à aucune subvention, qui est au service de 2,3 millions de cavaliers, et voilà qu'on augmente le taux de TVA et qu'on se propose pour compenser cette hausse de créer un mode de subventionnement qui oblige l'État à intervenir. C'est, disons, surprenant. À ce jour - et en disant que c'est l'Europe qui nous impose de pareils montages - nous offrons de l'Europe une image qui ne donnera pas envie aux électeurs de voter pour les partis républicains qui sont aujourd'hui réunis autour de cette table. On connaît déjà les intentions de vote des Français et une telle mesure ne fera que s'ajouter à d'autres éléments qui renforcent cette tendance. Essayons de garder cette TVA à taux réduit, ou de la rétablir.