Intervention de Danielle Auroi

Commission des affaires européennes — Réunion du 17 mai 2016 à 18h05
Institutions européennes — Réunion conjointe avec la commission des affaires européennes de l'assemblée nationale et les parlementaires européens français

Danielle Auroi, présidente de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale :

Au départ, la France et l'Allemagne avaient décidé ensemble de promouvoir une Union de l'énergie. Mais lors de sa concrétisation, tandis que le groupe de Viegrad approuvait un marché commun de l'énergie, l'Allemagne apparaissait réticente. Par ailleurs, alors que nous convenions avec l'Allemagne d'une harmonisation systématique pour limiter la concurrence, le groupe de Viegrad s'y opposait, la Pologne déclarant vouloir produire et du gaz de schiste, et du charbon, et du nucléaire... C'est difficile de progresser lorsque les États se disputent.

Avec la COP 21, l'Europe a montré qu'elle était volontaire et un bon élève du protocole de Kyoto. Cela reste à confirmer pour celui de Paris... Dans la nouvelle proposition, c'est l'efficacité énergétique qui est la directive la plus faible, sans obligation. Relançons les choses. La présidence néerlandaise de l'Union européenne est prête à soutenir les fondateurs de l'Union pour qu'ils redonnent du sens. Les autres suivront. Nous, parlementaires, sommes-nous prêts à soutenir la COP 21 par cette Europe de l'énergie ?

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