Il n'y a pas d'union de l'énergie à modèle constant, à savoir une justification de modèles nationaux. Trouvons la bonne voie de traverse avec de nouveaux modèles de développement, sous peine de rester dans un statu quo, avec des États qui assument leurs modèles énergétiques et leurs conséquences géopolitiques. Qui peut investir dans ce nouveau modèle ? Qui a autorité ? Quels sont les moyens macroéconomiques que l'Europe se donne, et notamment quelle politique de concurrence interne ? L'Europe est capable de détruire ses filières industrielles, même lorsqu'elles vont vers un nouveau modèle de développement, par une ouverture excessive aux concurrents étrangers, comme elle l'a fait avec la Chine pour l'énergie solaire. Un discours commun est possible, dépassant les intérêts nationaux, si on peut mettre en place une architecture de financement qui limite le libre-échange.