Merci pour cet exposé. Je me félicite que le Président du Sénat ait souhaité que tous les sénateurs puissent participer à cette réunion.
Quelques mots anglais résument le Brexit : wait and see et rule Britannia.
L'Union européenne s'est engagée à accueillir de nouveaux pays des Balkans, afin de stabiliser cette région au coeur de l'Europe, qui était en guerre il y a encore peu. La Slovénie et la Croatie sont entrées, tandis que la Serbie, le Monténégro et l'Albanie attendent encore. Le contexte est désormais moins favorable, mais nous devrions continuer dans cette voie. Il y va de la paix en Europe.
Vous avez évoqué les questions de sécurité. Pourquoi ne pas avoir parlé de la Russie, notre grand voisin ? Le Sénat a voté par 301 voix contre 16 une résolution sur les sanctions de l'Union européenne à l'égard de la Russie. Cette question a été évoquée à l'échelle des ambassadeurs mais elle se rattache au Conseil européen. Notre résolution comportait deux points forts : la progressivité sur les accords de Minsk et les sanctions frappant les parlementaires russes que nous souhaitions lever. Nous craignons qu'elles ne soient reconduites à perpétuité alors que les conséquences économiques se font sentir dans ce pays, mais aussi chez nous.
Quid également de la nouvelle directive sur les travailleurs détachés ?
Toutes ces questions risquent d'être évacuées un peu vite, du fait de l'actualité britannique.