J'insisterai pour ma part sur la relance économique au sein de l'Union européenne, confrontée, notamment, à un manque de création d'emplois. Afin d'encourager l'investissement, un projet d'Union des marchés de capitaux a été lancé par la commission Juncker. 70 % des entreprises américaines sont financées par les marchés aux États-Unis contre 30 % au sein de l'Union européenne. Il s'agit essentiellement en Europe des grandes entreprises. Comment faire pour que les petites et moyennes entreprises accèdent à ces financements ?
Vous avez évoqué le Plan Juncker. 315 milliards d'euros doivent être dégagés sur trois ans en faveur de l'investissement. On constate cependant des difficultés dans la mise en oeuvre du Fonds européen d'investissements stratégiques, même si certains progrès ont été enregistrés en France. Je regrette cependant que les pouvoirs publics ne puissent avoir accès à ce Fonds en vue d'investir dans le numérique, en particulier en matière de fibre optique. Le Fonds semble réservé aux grosses entreprises.
Une précision sur ENGIE, Monsieur l'Ambassadeur. L'État n'est plus l'actionnaire majoritaire puisqu'il ne dispose que de 36 % de son capital.