Si la situation financière du Conseil de l'Europe est délicate, je note cependant que la France, avec plus de 37 millions d'euros par an, reste son premier contributeur. Vous aviez souligné, dans votre discours d'investiture, la nécessité de traiter la question des flux migratoires et de ses conséquences humanitaires. Je pense en particulier à la situation en Méditerranée ou à Calais. La meilleure solution pour tarir ces flux consisterait sans doute à donner aux jeunes migrants qui cherchent à fuir leur pays de meilleures perspectives d'avenir. De ce point de vue, les préoccupations du Conseil de l'Europe peuvent rejoindre celles de l'Union pour la Méditerranée.