Intervention de Richard Yung

Commission des affaires européennes — Réunion du 1er avril 2015 à 16h00
Économie finances et fiscalité — Audition de M. Alain Lamassoure député européen membre de la commission des affaires économiques et monétaires et de M. Jean-Paul Betbèze économiste

Photo de Richard YungRichard Yung :

Il est vrai que des experts de nos pays travaillent depuis longtemps dans les ministères grecs et savent mieux que les Grecs ce qui s'y passe. Pour finir, c'est simple, chacun de nous devra mettre 1 000 euros de sa poche !

Quelles sont les pistes sur les ressources propres du budget européen ? La taxe sur le chiffre d'affaires liée à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) a disparu ; la TVA est devenue volatile ou plus exactement, elle s'est volatilisée, pour des raisons que j'ignore ; et les droits de douanes sont de plus en plus faibles. Pourtant, dès qu'on tente de discuter d'une nouvelle recette pour le budget européen, c'est l'empoignade.

Vous avez dit « on n'est pas mort ». Très bien ! Mais ne cherche-t-on pas à achever le malade ? Alors que notre croissance est faible, la Commission européenne réclame 80 milliards d'économies et non plus 50 ! Est-ce la bonne voie pour parvenir à plus de croissance et pour augmenter les profits ? On risque plutôt de tuer la bête... Si la perspective est de faire baisser les salaires, il faut le dire clairement.

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