Le plan Juncker est un plan du futur. Il repose beaucoup sur la psychologie. Ses 300 milliards ne visent pas comme dans les anciens plans à construire des ponts, dont le coût est autant à inscrire en déficit. Le plan Juncker, lui, vise un effet d'entraînement. Il implique une modernisation privée et publique.
Notre taux de dépenses publiques rapporté au PIB est supérieur de 7 à 8 points à celui de l'Allemagne. Or nous devons anticiper aussi le vieillissement de la population et son coût pour notre société...