J'ose à peine prendre la parole après ces deux brillantes interventions. Le Gers ne compte qu'une ligne de chemins de fer de 110 kilomètres, où les trains roulent à 60 kilomètres par heure... J'ai été surpris que Roland Ries écarte toute remise en cause du statut des cheminots. Comment peut-on maintenir une telle disparité par rapport aux pays voisins ? La nuit du 4 août, c'était il y a deux cents ans ! J'en suis en quelque sorte la victime consentante... Rien ne justifie aujourd'hui ces privilèges exorbitants. Le film La Bête humaine fut tourné dans les années 30 ! Pourquoi renoncer à harmoniser nos systèmes, pour rendre le réseau ferré européen aussi fluide qu'aux États-Unis ? Pourquoi se résigner au dumping ?
Le transport de personnes est-il excédentaire dans certains pays, ou est-il déficitaire par nature ?
Aux États-Unis, il y avait plusieurs compagnies, comme jadis en France. Ont-elles fusionné ?