Les données sont publiques. Le statut du personnel roulant est spécifique. Or, sur les 150 000 employés de la SNCF, seuls 11 000 à 12 000 travaillent à bord des trains. Il faut prendre en compte les coûts structurels, liés à l'entretien et au renouvellement des voies, etc. Sans doute y a-t-il des archaïsmes dans le statut des agents de conduite : naguère, leur métier était très dangereux. Il faut en discuter avec les syndicats.
Une holding resserrerait les liens entre le gestionnaire du réseau et le transporteur ; la SNCF resterait un opérateur à part. Quant à l'Araf, même si elle n'a peut-être pas acquis l'autorité souhaitée, elle n'en est pas moins chargée de surveiller le système et notamment la tarification.
Il faut avancer. Le ministre des transports a donné la priorité au renouvellement des infrastructures existantes : le temps n'est plus où l'on pouvait mener ce chantier de front avec la construction de nouvelles lignes. Outre la LGV Lyon-Turin, qui devrait être financée à 40 % ou 50 % par l'Union européenne, seules quatre lignes à grande vitesse sont projetées pendant ce quiquennat : la deuxième phase de la LGV Est, en cours de construction, et les lignes Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes et Montpellier-Espagne.