Je partage la vision assez pessimiste de la présentation qui nous a été faite dans la mesure où sous l'effet d'une accumulation de problèmes, cette pauvre organisation qu'est l'UpM, qui reposait pourtant sur une idée intéressante, n'est jamais parvenue à trouver sa place. Aux difficultés politiques dues à son parrainage par les présidents Ben Ali et Moubarak, se sont ajoutés des problèmes de fonctionnement. Après qu'un premier secrétaire général s'est révélé inadapté au poste, le second n'est resté que quelques mois. La capacité financière est inexistante, le budget de 6 millions d'euros étant essentiellement consacré aux dépenses de personnel. Au final, l'UpM est une sorte d'agence de financement à la recherche de fonds essentiellement communautaires pour réaliser ses projets. Certes, l'organisation affirme que sa spécificité est d'accueillir à la fois des représentants d'Israël, de la Palestine et des pays arabes, mais ce n'est tout de même pas grand-chose de concret.
Pour l'avenir, il me semble que l'UpM aurait vocation à être absorbée par l'Union européenne dont elle deviendrait le bras séculier dans la région.