Le récent rapport de la situation en Egypte qui a été fait par notre ambassadeur, M. Jean-Félix Paganon, dans le cadre du groupe interparlementaire d'amitié, insistait sur l'extrême pauvreté qui, à la différence de la situation en Tunisie ou au Maroc, affecte les deux tiers du pays, alors même que ses perspectives économiques s'assombrissent. Tout ceci fait craindre une islamisation du pays par le haut, l'inscription de la Charia dans la nouvelle constitution paraissant probable. Ce contexte est évidemment loin d'être favorable à l'UpM, institution de surcroît associée au souvenir du président Moubarak.