J'ai rappelé cela devant les 23 États membres présents à la réunion du Parlement. Je salue d'ailleurs la forte participation française, et l'intervention du président de la commission des lois de l'Assemblée nationale. Le commissaire européen à la sécurité, Lord Julian King, ancien ambassadeur de la Grande-Bretagne en France, était également présent, ainsi que Rob Wainwright, le directeur d'Europol. J'ai dit combien le Sénat était attentif à ce texte et j'ai relayé l'information de M. de Kerchove, ce qui n'a pas manqué de jeter un froid. Rob Wainwright nous a assuré que les chiffres avaient évolué, sans apporter aucune donnée précise. Les bonnes intentions ne suffiront pas pour faire évoluer la situation. À nous de montrer notre détermination.
Comment expliquer que les échanges d'informations soient aussi limités ? Certains pays commencent seulement à prendre conscience de la dangerosité de la situation actuelle. L'Allemagne, par exemple, a pendant très longtemps considéré le terrorisme au prisme de l'extrême droite, ignorant les problèmes du Moyen Orient. Il faut faire évoluer la psychologie de nos partenaires.