Officiellement, il est globalement de 45 % pour le pays, et dépasse 55 % pour les moins de 30 ans. Les variations sont plus fortes entre villes et campagnes qu'entre communautés.
Paradoxalement, cette situation économique délicate ne frappe pas quand on parcourt ce pays qui est pour partie bien reconstruit - les capitaux internationaux y ont afflué. Les ruines traduisent une volonté de faire passer un message plus qu'elles ne manifestent un problème de financement. Une économie grise et une agriculture de subsistance permettent de compenser l'impact de ces difficultés. Les jeunes paraissent hélas surtout préoccupés des conditions de leur départ.