Intervention de Denis Badré

Commission des affaires européennes — Réunion du 30 novembre 2010 : 1ère réunion
Rencontre avec mme rossana boldi présidente de la commission des politiques de l'union européenne du sénat italien

Photo de Denis BadréDenis Badré :

A mes yeux, le dialogue bilatéral, comme nous le pratiquons aujourd'hui, est le meilleur moyen de construire véritablement l'Europe. Le Premier ministre m'ayant confié un rapport sur la coordination entre le Conseil de l'Europe et l'Union européenne et plus particulièrement sur les conditions du dialogue interparlementaire, j'aimerais vous poser deux questions.

D'abord, comment, en Italie, situez-vous le Conseil de l'Europe ? Comment l'exécutif et le législatif se partagent-ils les relations avec le Conseil de l'Europe?

Ensuite, comment pouvons-nous bien asseoir le rôle des parlements nationaux dans l'après-Lisbonne ? Nous avons l'exemple de la COSAC où se retrouvent les vingt-sept parlements nationaux et le Parlement européen qui se considère sous-représenté parce qu'il n'est qu'un parmi vingt-huit ! Inversement, les parlementaires nationaux sont invités parfois aux réunions des commissions du Parlement européen et ils ont le sentiment d'être des observateurs plutôt que des participants. Pourtant on remarque que les parlements nationaux ont de grandes prérogatives dans le domaine de la défense, de la coordination budgétaire et du budget européen. Alors ne faudrait-il pas trouver le moyen de faire travailler ensemble les parlements nationaux, tandis que le Parlement européen travaillerait de son côté ? Puis, après cela, de provoquer des rencontres entre parlementaires nationaux et parlementaires européens, naturellement sans créer de structures nouvelles ?

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