En Italie, vous avez des députés européens très actifs et très engagés que j'ai vu travailler et auxquels je rends hommage. Au contraire, nous n'avons pas le sentiment que nos parlementaires européens sont aussi proches de nous, parlementaires nationaux. Et nous constatons que, parfois, le Parlement européen est tenté par des positions hégémoniques. Il faut donc saisir l'occasion de rappeler que les parlements nationaux existent.
A propos de la défense européenne, le traité de Lisbonne prévoit un droit de regard pour les parlements nationaux, mais le Parlement européen s'appuie sur la prochaine disparition de l'assemblée de l'UEO pour prendre la main et pour s'affirmer à ce sujet. Comment imaginez-vous le partage des pouvoirs entre parlements nationaux et Parlement européen en ce domaine ?