Le sujet est d'importance, puisque 25 000 à 30 000 emplois sont concernés en France. Vous avez eu raison de souligner à quel point il est difficile de quantifier le facteur CASI. D'ailleurs, l'ingénieur agricole qui avait proposé la première valorisation est ensuite revenu sur ses calculs. Cette observation n'enlève rien à l'intérêt du passage aux biocarburants de deuxième génération. J'observe à ce propos que l'instabilité juridique dont la France n'a que trop le secret risque de décourager l'initiative dans un domaine où notre pays est en tête au niveau de l'Union européenne. Le plus pertinent est sans doute d'aller vers la deuxième génération de biocarburants. Mais qui opèrera cette évolution sinon les industriels qui fournissent aujourd'hui les produits de première génération ?