Ne nous précipitons pas de relancer le débat institutionnel dès que l'Europe rencontre des difficultés !
Il faut d'abord rechercher des solutions pratiques. M. Juncker avait la confiance de tous. M. Dijsselbloem sort affaibli de cette crise. Un ministre des finances en exercice d'un pays a-t-il la disponibilité suffisante pour présider l'Eurogroupe ?
Également, nous ne cessons de découvrir les malformations initiales de l'euro. Les critères d'éligibilité étaient fondés sur certains paramètres économiques ou sur la situation des finances publiques, mais ignoraient la dette privée : on a vu le résultat en Espagne.
Néanmoins, je reste optimiste. La crise est grave, mais pas mortelle ; ce qui a été décidé sur la régulation bancaire empêchera le renouvellement de tels errements. Mais en attendant, nous les subissons !