Intervention de Pierre Bernard-Reymond

Commission des affaires européennes — Réunion du 2 février 2011 : 1ère réunion
Audition de M. Dick Roche ministre irlandais des affaires européennes

Photo de Pierre Bernard-ReymondPierre Bernard-Reymond :

L'ouverture et la dérégulation des économies nationales ont longtemps servi de fil conducteur à l'action de l'Union européenne, au risque d'une libéralisation à outrance de tous les secteurs d'activités. La crise économique et financière a conduit les États à intervenir de nouveau dans la sphère économique. Si cet interventionnisme a été accepté sur le moment, des interrogations subsistent quant à l'avenir.

D'aucuns estiment en effet que la sortie de crise devrait favoriser un retour au dogme libéral qui prédominait jusqu'en 2008, limitant de facto le rôle des pouvoirs publics en matière économique. D'autres constatent au contraire que la crise implique la mise en oeuvre d'une véritable gouvernance économique, l'adoption de normes internationales de régulation et la reconnaissance du principe de réciprocité en matière de commerce international.

Laquelle de ces deux options entend appuyer l'Irlande ? Souscrivez-vous à l'analyse tendant à opposer une Europe du Nord, scandinave et anglo-saxonne, plus libérale à une Europe du Sud plus encline à l'interventionnisme ?

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