Bref, cet épisode du CPE aura marqué notre législature et l'histoire de la Ve République.
Il nous aura appris comment il ne faut pas gouverner, comment la confusion entre les rivalités personnelles et les intérêts de l'État peuvent conduire à une crise politique majeure, voire à une crise de régime, et mettre ainsi en péril l'avenir de la France et sa respectabilité sur le plan international.
Il nous aura encore une fois montré que le peuple sait se faire entendre quand il le décide, que l'unité syndicale étudiante lycéenne est possible et qu'elle est efficace lorsqu'elle est réalisée.
Surtout, il nous aura prouvé, à nous qui siégeons ici à gauche, que nous avions bien raison de dénoncer cette loi perçue comme une loi de précarité et de dire qu'elle ne passerait jamais.