Intervention de Pierre Bernard-Reymond

Commission des affaires européennes — Réunion du 25 avril 2013 : 1ère réunion
Institutions européennes — Audition de M. Philippe étienne représentant permanent de la france auprès de l'union européenne

Photo de Pierre Bernard-ReymondPierre Bernard-Reymond :

Si les ressources propres du budget européen n'avaient pas baissé, la programmation financière aurait été bien différente et au lieu de baisser, les budgets seraient en hausse. Les chefs d'Etat commettent une grande erreur en assimilant la situation de l'Europe à celle de leur Etat : par définition, il n'y a pas d'endettement européen. Le meilleur point de départ d'une politique de relance, c'est le niveau européen.

Au lendemain de la crise de 2007, tout le G20 s'est prononcé en faveur de la re-règlementation. Aux yeux du grand public, il s'agit d'une certaine protection. Nous nous lançons aujourd'hui dans un accord de libre-échange : n'y a-t-il pas là une forme de contradiction ? Les instances européennes réfléchissent-elles au moment opportun de lancer les projets ? J'ai l'impression que chaque direction travaille dans son coin et annonce son programme quand elle le considère mûr, indépendamment du contexte.

Concernant l'union bancaire, l'Allemagne fait-elle simplement du pré électoralisme ou revient-elle sur ses engagements ?

Accessoirement, combien de fonctionnaires comprend votre représentation ?

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