Je salue d'abord la position courageuse que vous avez eue sur l'immigration.
Nous avons ici toujours soutenu que les contributions nationales avaient une limite, ne serait-ce que parce que l'Europe demande une réduction du périmètre d'intervention publique, ce qui est un peu contradictoire. Nous souhaitons avoir au contraire un budget européen alimenté par d'autres biais - nous nourrissons notamment de grands espoirs sur la taxation des flux financiers, considérant que ce budget n'est pas dimensionné à la hauteur de l'ambition qui doit être celle de l'Union européenne.
S'agissant du plan Juncker, les territoires sont fortement porteurs d'innovation, en particulier les régions. Mais certaines d'entre elles ont été assez déçues de ce plan et sont rétives dans le portage de projets d'innovation, faute de soutiens privés suffisants. Le partenariat public-privé (PPP) en France a en outre parfois des effets négatifs.
De plus, certaines PME ne réclament pas de fonds européens en raison de la lourdeur des dossiers administratifs.
Vous avez d'ailleurs récemment annoncé un partenariat avec la BPI pour soutenir les PME. Quelles en sont les modalités ?
Enfin, vous avez rencontré un fournisseur important en Chine sur l'Internet mobile et mis en avant les coopérations entre ce pays et l'Union européenne. Quelle est la nature de la collaboration que vous envisagez ?