La détresse de nos concitoyens est devenue évidente dans toute l'Europe, s'y ajoute une défiance vis-à-vis des institutions européennes - à tout le moins un manque de confiance, en particulier envers le mode d'élection des représentants européens ; cet éloignement n'est pas sans lien avec une forme d'antiparlementarisme qui progresse dans plusieurs pays européens et qui fait peser sur les institutions de l'Union un risque de rupture avec les opinions nationales. Il faut tenter de redresser la barre, en renforçant le rôle des parlements nationaux dans la conduite des affaires européennes, ainsi que la coopération interparlementaire sur le continent ; ce n'est peut-être pas suffisant, mais c'est nécessaire.