Intervention de Colette Mélot

Commission des affaires européennes — Réunion du 9 janvier 2014 : 1ère réunion
Institutions européennes — Rencontre avec une délégation de la chambre des lords du royaume uni

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Nos partis politiques ont également une responsabilité dans l'image négative de l'Europe. Voyez notre dernière élection présidentielle, l'Europe en était quasiment absente : c'est regrettable.

Lord Boswell. - La coopération parlementaire est une bonne piste, nous l'empruntons avec succès en matière de défense : c'est un exemple à méditer. Pour contrer l'image assurément négative que la presse véhicule sur le tourisme parlementaire, ensuite, nous pourrions utiliser davantage les nouvelles technologies et nous rencontrer plus souvent, mais virtuellement - la vidéoconférence, en particulier, est un très bon outil.

Lord Foulkes. - Je confirme que la coopération parlementaire fonctionne très bien en matière de défense, pour avoir participé à trois réunions avec des sénateurs français. D'une manière générale, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres ; je me réjouis, par exemple, des informations que j'ai recueillies sur le mode d'élection des sénateurs : cela peut nous être utile, au moment où notre propre mode d'élection, à la Chambre des Lords, fait l'objet de débats. Du reste, la coïncidence de ce jour entre votre débat en séance publique et notre réunion de travail, à Londres, sur les négociations commerciales transatlantiques, illustre bien l'utilité qu'il y aurait à travailler ensemble.

Je me réjouis de l'initiative hollandaise pour un droit d'initiative parlementaire à l'échelon européen - sans me faire trop d'illusion à court terme : des députés européens à qui nous en parlions hier, ont littéralement douché nos espoirs. Je crois que nous devons cependant continuer sur cette voie, y compris par des rencontres informelles - et que nous devons parler davantage de politique : l'Union est trop bureaucratique, nous le disons tous; dès lors, comment y réintroduire de la politique ?

Je partage tout à fait l'avis du président de notre commission sur l'usage des nouvelles technologies : les entrevenues, bien plus faciles, peuvent devenir bien plus fréquentes !

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