Madame Timochenko a été condamnée selon notre code pénal. Pour 70 % de la population, elle est coupable.
Monsieur de Montesquiou, je peux vous dire que nous ne voyons pas le rapprochement avec l'Union européenne comme un cadeau ! C'est une voie qui va dans les deux sens, un renforcement mutuel. Peut-être y aura-t-il des problèmes pour l'Union européenne, mais il y aura aussi beaucoup d'avantages. L'Ukraine est un immense marché, elle présente des possibilités d'investir, elle a des terres parmi les plus riches du monde. Durant la deuxième guerre mondiale, ce sont 4 000 wagons de terre qui ont été envoyés en Allemagne. L'Ukraine, c'est aussi une grande industrie. Alors, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites que nous représentons un problème pour l'Union européenne. L'Union européenne connait aujourd'hui des difficultés et cela pourrait être un problème pour l'Ukraine, mais elle reste attractive à nos yeux. Vous avez raison de dire que l'Ukraine est un pays divisé, géographiquement, psychologiquement, et au niveau de sa langue, mais il y un sujet qui fait consensus, c'est l'Union européenne.
Madame Bourzai, le problème électoral existe, mais comme je l'ai dit, il y a un travail énorme en cours pour adopter un code électoral. Un code pénal et un code de procédure pénale ont été adoptés. Concernant Ioulia Timochenko, un des problèmes vient du fait qu'elle a été jugée selon les anciennes règles de procédure pénale.
Sur le gaz, je vais laisser la parole à M. Yurii Pyvovarov, Ministre-conseiller chargé des questions économiques.