Nous sommes convenus de la nécessité d'assurer un suivi des effets de cet accord sur le marché. Pour répondre à la crise de surproduction, une coopération entre les États membres est indispensable, en même temps qu'une action visant à trouver de nouveaux débouchés sur les marchés extérieurs - ce qui passe par la négociation avec la Russie, pour une levée de son embargo sanitaire - et une réflexion sur les mécanismes structurels. S'il n'est pas question de revenir aux quotas laitiers, on ne peut pas non plus faire comme si la suppression des outils de régulation ne menait pas à une impasse pour l'agriculture européenne. On a vu, ces dernières semaines, en Grande-Bretagne même, des manifestations d'agriculteurs, preuve que le problème n'est pas propre à la France. Nous avons sur ce plan largement emporté la conviction au sein du Conseil « Agriculture » et du Conseil européen, et même le commissaire Hogan a désormais une vision plus tempérée.