Madame la secrétaire d’État, je vous remercie de ces éléments d’information.
Il n’est pas utile d’insister entre nous sur la nécessité de maintenir la pédopsychiatrie et le lien de celle-ci avec la psychiatrie adulte au centre des préoccupations de santé publique. Le Sénat a d’ailleurs constitué une mission d’information sur la psychiatrie des mineurs.
Je voudrais également citer un ouvrage récemment publié Je suis ado et j’appelle mon psy, rédigé par Thierry Delcourt, pédopsychiatre qui exerce dans un département voisin du département de l’Aisne.
Permettez-moi enfin d’insister, madame la secrétaire d’État, sur les paradoxes et les contrastes que vit mon département, territoire de réussite, économique ou culturelle, mais aussi de grande souffrance humaine, dont les jeunes sont les premières victimes. Le projet que je vous ai présenté vise un double objectif : apporter la réponse la plus efficace à ces jeunes de 16 ans à 25 ans et prévenir la détérioration de leur santé, afin d’éviter à l’avenir des prises en charge et des hospitalisations coûteuses.